ANONYME

Coolamon , c.1950

Art : Aborigène
Origine : Autres / Others
Dimensions : 9 x 28 x 6,5 cm
Medium : Bois
Prix : Nous contacter / contact us
N° : 4328

Un coolamon est un objet du quotidien utilisés par les femmes des tribus aborigènes. Elles les utilisaient principalement pour transporter de l’eau, des fruits, des fruits à coque ou bien pour transporter leurs nourrissons. A la manière de nombreuses autres civilisations dans ce monde, les femmes portaient ce panier sur leur tête si elles devaient parcourir de grandes distances. Un akartne (un anneau) fait d’opossum, de cheveux humains tressés, de feuilles d’herbe ou bien de plumes était posé sur la tête de ces femmes et servait comme tampon entre celle-ci et le coolamon. Sur de plus petites distances les femmes portaient ce panier sous leur bras. Les coolamons, bien qu’étant une des possessions les plus importantes de la femme aborigène, étaient fabriqués par les hommes. Ils sont souvent faits de mallee (un petit arbre d’eucalyptus). Un bout d’écorce était retiré de l’arbre puis travailler au-dessus du feu pour lui donner sa forme distinctive. Un bout de bois était alors positionné au niveau des extrémités pour que le panier ne perde pas la forme acquise. Il était aussi gravé de ligne sur l’extérieur, avant de le laisser reposer pendant quelques jours. Beaucoup de ces coolamons sont aussi peints et décorés. Le coolamon en question est peint et gravé sur l’extérieur. Les gravures représentent des chemins dans le désert. Des chemins qui mènent à des trous d’eaux représentés par des ronds sur le coolamon. Les coolamons sont généralement d’une longueur de 30 à 70 centimètres de long, et ressemble beaucoup à un canoé. Les femmes s’en servaient aussi pour vanner les graines et produire du pain. Les coolamons étaient aussi fréquemment utilisés comme un plat de cuisson, ou encore comme un parapluie. Le coolamon est le nom occidental donné par les colons à ce panier. Plusieurs noms lui sont donnés par différentes tribus aborigènes. Ainsi les Pitjantjatjara ou les Martu Wangka l’appellent piti. Les Ualarai, quant à eux, ont plusieurs termes notamment pitchi, bindgie ou encore bingie. Les Bardi eux le nomme oorlarda.