Traditionnellement, les Aborigènes Tiwi sculptaient le bois pour réaliser des totems et peignaient sur écorce, se servant de pigments naturels. Mais beaucoup ont choisi de recourir au support de la toile afin de reproduire les motifs géométriques tribaux propres à leur île. Dans cette œuvre, Nina s'inspire des peintures dont les initié(e)s de son groupe familial se couvrent le corps pour célébrer un rite de fertilité : le Kulama". La toile donne d’ailleurs donne une vision satellitaire du lieu de célébration. Celui-ci ne peut débuter que lorsque la dernière pleine lune de la mousson est entourée d'un halo jaune. Cette oeuvre est accompagnée des certificats d'authenticité du centre d'art de Minupi Arts n° 14-295 et de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, expert en art aborigène.