Les oeuvres de Niah sont inspirées de différents moments de sa vie et seulement quelques unes ont une signification reliée à des histoires traditionnelles du temps du rêve (Dreamtime). Toutes les toiles comportent soit de fines lignes ou de petits point formant un motif hypnotique, réalisé à l’aide d’une pipette, d’une brosse ou d’une épine d’échidné, ce petit animal typique de la faune australienne.
Ici, la toile est traversée par une sorte de fissure noire symbolisant une ligne de canne à pêche, que l’on appelle “waraawara”. Le travail brossé du fond beige se fond avec le vortex de lignes blanches et légères qui font écho au totem de la communauté Yuin dont est issue Niah. Il s’agit d’une espèce d’eucalyptus appelée “stringy bark” (”gugaa”) en référence à son aspect décharné. La toile représente une session de pêche abritée sous des eucalyptus.