Comme la plupart des artistes de Yuendumu, Cecilia Napurrurla Wilson a recours au pointillisme, qui s'inspire des peintures sur sol traditionnellement réalisées à l'occasion de cérémonies rituelles.

L’effet vibratoire qui en résulte donne l’idée même de la vie et rappelle que pour les Aborigènes, le Temps du Rêve n’appartient pas au passé, mais qu’éternel présent dont l’art et les rites religieux assurent la permanence, il est avant tout création continue et énergie.

Dans cette peinture est représenté le Rêve lié au trou d’eau sacré de Lappi Lappi  (à 90 km au nord ouest du Lake Mackay, Australie Occidentale) qui fournit de l’eau tout au long de l’année et autour duquel poussent beaucoup de légumes et baies comestibles.

Au Temps du Rêve, les femmes aborigènes avaient l’habitude de s’y regrouper avec leurs enfants car c’était un endroit dans lequel elles se sentaient en sécurité, mais un jour le Serpent Arc-en-Ciel, qui vivait sous terre voyageant entre plusieurs trous d’eau, les entendit parler et sortit de l’eau pour les manger tous.