Dennis NONA
Piki , 2009
Art : Aborigène
Origine : Ile de Badu
Dimensions : 120 x 80 cm
Medium : Eau-Forte
Prix : Non disponible à la vente / Not available
N° : 2218
D'après l'artiste aborigène Dennis Nona, autrefois, les hommes avaient un rituel particulier pour entrer en contact avec les esprits ancestraux.Avant de se mettre au lit, un homme s’enduisait le corps et le crâne (kuik) d’un de ses ancêtre avec un onguent et des feuilles de matuau. Ce rituel était sensé provoquer un rêve (piki) dans lequel l’homme pourrait espérer la protection de son ancêtre, ou demander un conseil sur des sujets importants tels que le règlement d’une dispute sur une transaction, des stratégies de chasse ou des plans de bataille. Dans cette estampe de Dennis Nona, le rêveur dort sur une raie pastenague (tupmul), ce qui indique qu’il appartient au clan de la raie pastenague. Derrière sa tête on voit le crâne d’un ancêtre, certainement celui d’un de ses parents. Bien que les crânes humains fussent parfois des objets d’échange, les crânes d’un parent ou de guerriers adulés ne faisaient jamais l’objet d’échange.Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob. Expert en Art Aborigène (C.N.E.S.), co-auteur du catalogue des peintures aborigènes des collections du musée des Confluences de Lyon et de l'ouvrage "La peinture aborigène" aux nouvelles Editions Scala. Il est signataire de la charte d’éthique australienne Indigenous Art Code, il s’attache depuis 1996 à faire connaître l’art et les artistes australiens aborigènes contemporains d’Australie.