Selon le Rêve de la Prune Sauvage, de Grands Ancêtres sortis du magma originel créèrent, sur le territoire du peuple de l’artiste, un point d’eau appelé Arlperre, qui existe encore de nos jours. C’est dans ses alentours que poussèrent les premiers pruniers du désert dont les Aborigènes récoltent toujours les fruits.
Les femmes détentrices de ce Rêve de fertilité le célébraient par le biais de cérémonies en enduisant leurs peaux de graisse d’émeu. Leurs corps étaient ensuite peints par leurs pairs qui employaient des pigments naturels dont les couleurs reprenaient celles des prunes en fonction de leur stade de maturité.