Teranie Williams a hérité de la légende liée au lieu où pousse la tomate du bush et à ce titre, il lui incombe d’accomplir les rituels qui doivent maintenir la fertilité du site concerné.
Ainsi, afin de communiquer à la terre une force spirituelle qui soutiendra la croissance des végétaux, l’artiste et les femmes de son groupe clanique s’appliquent des peintures corporelles, chantent et dansent au cours de cérémonies sacrées dites “awelye” pendant lesquelles on peint aussi le sol en recourant à la technique des pointillés caractéristique de l’art pictural du désert central. En réalisant ce tableau, l’artiste accomplit une action de même nature.